Quand les projets de création artistique sont peaufinés au moyen de l’ordinateur, c’est une finition différente qui en ressort au cours d’infographie.

L’instrument infographique permet de gagner du temps, d’envisager rapidement plusieurs solutions. Mais les idées ne se trouvent pas dans la machine elle-même. Aussi jette-t-on des passerelles entre cours techniques et cours de religion, d’histoire de l’art, de sciences ou de sciences humaines autant que de français. Pour la mise en page, bien sûr, mais aussi pour alimenter le fond, la recherche du sens, la déontologie du futur métier.

L’infographiste doit analyser et évaluer un document graphique sur trois niveaux :

• Quelle est sa qualité esthétique ?

• Est-il réalisable techniquement ?

• Est-il imprimable sans détérioration de sa qualité ?

Il doit pouvoir proposer des modifications au projet initial pour en améliorer l’aspect technique, typographique et graphique. Soumettre de telles propositions de changement nécessite un comportement professionnel, autonome et compétent.

Les élèves devront passer par plusieurs phases : réflexion préalable, analyse de l’image, création, studio et mise au net.